L’éthique du photographe

Règle d’or : ne jamais déranger inutilement un animal de surcroît si cela le met en danger ! Sa vie vaut plus que ton trophée ! 

La technique la plus éthique et la moins dérangeante pour photographier les animaux sauvages est incontestablement l’affût, puisque le principe de l’affût c’est de rester caché, en veillant à rester à bon vent, et d’attendre que les animaux viennent à nous…

On peut aussi tenter l’approche (ce que je préfère), à condition d’essayer de garder ses distances pour ne pas effrayer inutilement les animaux que l’on souhaite photographier, surtout durant les périodes de reproduction et d’élevage des jeunes.

Nul n’est maître ni possesseur de la nature. La nature n’appartient qu’à elle-même !

Zéro impact, zéro déchet… Une pratique photo qui vise le 100 % bio et le 100 % éthique !

Richard Holding

Mis à part les oiseaux que l’on peut éventuellement aider par temps froid en hiver, ne nourrissons jamais les animaux sauvages en liberté, sauf s’ils sont clairement dans le besoin (un hérisson éveillé en hiver par exemple). Nourrir dans le seul but d’appâter au bon endroit pour faire la bonne photo est à proscrire : d’une, ça enlève la magie des rencontres spontanées et inattendues, de deux il y a le risque que l’animal devienne dépendant de ces nourrissages, et que le jour où il n’y a plus de nourriture il ne sache plus en chercher par lui-même.

Les animaux sauvages doivent rester libres et sauvages ! Ils ont autant le « droit » à cette Terre que nous, ils ne nous appartiennent pas, respectons les autant que possible !