L’éthique du photographe

Nul n’est maître ni possesseur de la nature. La nature n’appartient qu’à elle-même !

Zéro impact, zéro déchet… Une pratique photo qui vise le 100 % bio, et le 100 % écolo !

Règle d’or : ne jamais déranger un animal si cela le met en danger de mort (ex : photographier un nid d’oiseaux, caresser un faon isolé dans un champ…)

La solution la plus éthique et la moins dérangeante pour photographier les animaux sauvages est clairement l’affût, puisque le principe de l’affût (discrètement installé) c’est de rester caché, et d’attendre que les animaux viennent à nous.

Mais on peut aussi tenter l’approche (ce que je préfère), à condition d’essayer de garder ses distances pour ne pas effrayer inutilement les sujets que l’on souhaite photographier, surtout durant les périodes de reproduction et d’élevage des jeunes.

Mis à part les oiseaux, que l’on peut éventuellement nourrir par temps froid en hiver, je déconseille fortement de nourrir artificiellement quelconque animal sauvage dans la nature, sauf si celui-ci est clairement dans le besoin (un hérisson éveillé en hiver par exemple). Nourrir dans le seul but d’appâter au bon endroit pour faire la bonne photo, je ne le fais pas ; déjà, ça enlève la magie des rencontres spontanées et inattendues, mais aussi et surtout, il y a le risque que l’animal devienne dépendant de ces nourrissages, et que le jour où il n’y a plus de nourriture il ne sache plus en chercher par lui-même.

Les animaux sauvages doivent rester libres et sauvages ! Ils ont autant le « droit » à cette Terre que nous, ils ne nous appartiennent pas, et il est indispensable de respecter leur territoire.