Profitant de la neige fraîchement tombée courant février 2023, je suis retourné dans des zones du Parc des Volcans d’Auvergne où j’avais déjà eu la joie de voir gambader dans les prairies, vertes, plusieurs hermines vêtues de leurs robes blanches. Hélas, j’ai eu beau chercher, je n’en ai vu aucune cette fois, malgré la présence de plusieurs traces.
Catégorie : Mammifères
C’est un petit animal très vif, son corps allongé et ses pattes courtes, qui fait le bonheur des photographes animaliers assez chanceux pour le croiser, en particulier l’hiver, saison où sa fourrure se pare de blanc pour se fondre avec merveille avec le manteau neigeux des prairies d’altitude.
Il était une fois, un bout de nature tout tranquille, sans maison ni feu de bois. Juste un sentier et quelques tas de pierres, ci-et-là ; vestiges humains qu’une végétation luxuriante désormais s’octroie.
Par une (très) chaude soirée de juillet dans une Drôme durement touchée par la sécheresse, je sors dans « ma » petite vallée relever ma caméra-piège installée aux abords du petit ruisseau qui a la chance de couler encore un peu.
On les dit fourbes et rusés ; moi je les trouve simplement beaux à admirer ! Et pour espérer en observer en plein jour sans se faire remarquer, c’est plutôt au photographe de filouter… On peut pister le Goupil nuit et jour, mais on peut aussi simplement « tomber » dessus comme il m’est arrivé plusieurs fois de le faire ; c’est ce que j’appelle la photographie d’opportunité ! Et c’est tout l’objet de cette histoire : vous raconter les coulisses de quelques rencontres fortuites, réalisées sans préparation particulière.
Je vous ai déjà parlé de ma voisine Martine, la flèche orange et bleue que j’ai eu le bonheur d’observer à différentes périodes de l’année, juste de l’autre côté du ruisseau au fond du jardin. A côté de l’étang du voisin, où elle pêche, il y a une plantation de noyers, avec pas mal d’herbes folles au printemps. C’est là que je me suis rendu compte que j’avais un autre voisin…
Vous vous souvenez sans doute que j’ai passé le premier confinement entouré d’une avifaune sauvage très variée, entre le couple de huppes fasciées qui a eu l’excellente idée de faire son nid dans le mur de la maison voisine, la petite chevêche qui a élu domicile dans la grange brûlée du voisin d’en face, ou encore les busards saint-Martin, dont le vol rasant au-dessus des champs a ravi mes sorties de fin d’après-midi (histoire à venir prochainement !).